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Le processus comme socle

Sous le commissariat de Samira Kaveh

Avec une sélection de livres de photographes iraniens et les oeuvres de Nazgol Ansarinia et Ahmad Halabisaz

du 6 mars au 5 avril 2025

Vernissage le jeudi 6 mars de 18h à 21h

L'alphabet de chaque langue constitue la base et le fondement de la littérature. La connaissance de cet alphabet nous aide à découvrir une œuvre littéraire et à en avoir une compréhension plus profonde et plus appropriée.Comprendre une œuvre nécessite également la maîtrise de son alphabet artistique, qui en révèle les fondements, la structure et les racines de sa création. Cet alphabet est plus complexe que celui d’une œuvre littéraire, car il exige une compréhension approfondie du contexte de création de l’œuvre et de la culture dominante influençant son auteur.

 

L’exposition Le processus comme socle vise à présenter une partie de l’alphabet de l’art et de la culture iranienne. À travers la transmission du message, elle cherche à explorer les intentions et les origines des œuvres exposées.

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Dans cette exposition, vous aurez l'occasion de découvrir de plusieurs livres de photographes iraniens qui seront accompagnés de diverses oeuvres de l'artiste visuelle Nazgol Ansarinia ainsi que du photographe Ahmad Halabisaz. Afin d'en savoir plus sur les livres de photographie, vous pouvez consulter le dossier d'exposition. 

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Ahmad Halabisaz, Women of  a revolution, 2023

Ahmad Halabisaz est un photographe indépendant et artiste visuel dont le travail explore les réalités sociales, les récits intimes et les traces laissées par les conflits. À travers son objectif, il capture la fragilité et la résilience des individus confrontés aux bouleversements du monde contemporain, révélant les conséquences humaines de la guerre, de l'exil et des transformations sociales. Son parcours l’a mené à documenter ces enjeux en Iran, en Irak, en Afghanistan, en Turquie, en Syrie, au Kenya et en France, où il s’attache à témoigner des histoires souvent invisibilisées.

Il découvre la photographie à l’âge de quatorze ans et se forme au photojournalisme à l’Iranian Journalists Association University. Dès l’obtention de son diplôme, il se consacre pleinement à son métier, développant une approche à la fois immersive et engagée. À travers une écriture visuelle sobre et puissante, il cherche à rendre compte de la dignité des populations qu’il photographie, tout en interrogeant la place de l’image dans la construction du récit collectif. Son regard, précis et humaniste, lui vaut d’être publié dans Time, Le Monde, The New York Times, Newsweek, The Guardian, ainsi que par Getty Images et Associated Press (AP).

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Nazgol Ansarinia, Fragment 1 et 2, Demolishing buildings, buying waste, 2016, 2 channel video, 6 mins 15 sec

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Nazgol Ansarinia est une artiste pluridisciplinaire. Son travail examine les systèmes et les réseaux qui sous-tendent sa vie quotidienne, tels que les objets, les routines, les événements et les expériences de tous les jours, ainsi que la relation qu'ils forment avec un contexte social plus large. Née et élevée à Téhéran, la pratique d'Ansarinia reflète les tensions entre les mondes privés et le domaine socio-économique plus large, et la façon dont les itérations locales d'une culture peuvent agir comme un site pour les espoirs et les craintes de ceux qui vivent dans un monde globalisé.Ses œuvres font partie des collections de la Queensland Art Gallery, du Los Angeles County Museum of Art, de la Tate Gallery et du British Museum.

Autour de l'exposition

Table ronde -  samedi 29 mars de 17h à 19h

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Le samedi 29 mars, Ithaque a le plaisir d'accueillir la société Art-in-Law fondée par Samira Kaveh. La conversation s'intéressera au marché de l’art et le rôle que Art-in-Law pourra jouer pour developper et enrichir les relations entre les artistes et les galeries/les institutions et les collectionneurs. L'accent sera mis sur le marché de l’art iranien dans le monde.

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